jeudi 31 décembre 2015

Bonne année 2016!

J’aime le 31 décembre. C’est une journée où le temps s’arrête pour quelques heures après le tourbillon de Noël. Le 29 et 30 décembre servent à faire le bilan de l’année, à reprendre ses forces, mais le 31 est une journée comme suspendue dans l’espace, un espace tampon ni de la vieille année que l’on laisse derrière soit comme un serpent jette sa peau, ni de la nouvelle page blanche qui commencera ce soir à minuit.

Ce matin, je suis allée courir, vider ma tête, remplir mes poumons d’oxygène frais, éliminer le calories accumulée les derniers jours. Un rite à ma façon pour me purifier avant la nouvelle année.  Je me suis sentie présente. Ici et maintenant comme j’oublie trop souvent de le faire et j’ai vu bien plus que lors de plusieurs autres courses.

C’est peut-être parce que je souriais encore de la conductrice qui avait levé le pouce dans ma direction en signe d’encouragement, que je l'ai remarqué.  Droite comme un i, une vieille dame, avec 2 sacs d’épicerie, toute petite, obligée de marcher dans la rue parce que les trottoirs étaient couverts de neige.

Un autre jour de l’année je ne l’aurais probablement pas vue. Ce matin pourtant, je suis revenue sur mes pas, lui ai proposé de tenir un de ses sacs. Elle gardé l’autre et nous avons fait quelques pas ensemble en causant.

Elle m’a raconté qu’elle avait 90 ans, qu’elle vivait seule. Elle m’a dit qu’elle marchait et faisait de l’exercice tous les jours, que c’était parfois difficile, mais qu’il le fallait bien, parce qu’elle souhaitait vivre jusqu’à 100 ans. Elle m’a souri de ses yeux bleus, s’est présentée et a promis de me saluer la prochaine fois qu’on se croisera.

Merci Ms Sullivan, vous venez de m’offrir un magnifique cadeau. Plusieurs rappels simples dans une conversation qui n’a pas duré 10 minutes. Doucement, grâce à vous, commence à se tisser la liste des choses auxquelles je veux porter attention en 2016 :
  • Avancer, un pas à la fois, tous les jours peu importe si le chemin est facile ou semé d’embuches 
  • Prendre le temps de regarder les autres, de les voir vraiment
  • Aider simplement sans attente, dans la mesure de mes moyens, parce que ce qui est un geste facile pour moi peut être d’une grande utilité pour l’autre 
  • Faire de l’exercice, ne serait-ce qu’aller marcher tous les jour 
  • Croire que je peux vivre jusqu’à 100 ans. 
Et vous? Qu'espérez-vous de cette nouvelle page blanche qui s'offre à vous?

Je vous souhaite que cette nouvelle année remplie à rebords de moments que vous prenez le temps de bien vivre, les joies, les peines, les succès et les échecs, chacun de ces moments sont la preuve que vous êtes encore en vie, et ça, en soit, c’est un privilège.
   

lundi 6 avril 2015

Comment j'ai appris à vivre un changement

Si j’ai choisi de devenir coach en leadership du changement, c’est en grande partie à cause d’un changement majeur dans ma vie. Un changement que je n'ai pas désiré moi-même (Du moins pas consciemment), mais ça c'est une autre histoire)mais qui a été le début d'une grande transformation personnelle.

J’étais gestionnaire au gouvernement fédéral. Appréciée de mes collègues, patrons employés, ma carrière était tracée. Un jour, on a commencé à nous parler de coupures importantes qui viendraient. Mon patron m'a avertie: "Sophie, les prochains mois vont être difficiles. Tu as droit à un coach professionnel. Penses-y. Tu devrais te prévaloir de ce service"

Je ne savais pas vraiment ce qu'était un coach. J'imaginais quelqu’un derrière le banc de joueurs criant "Go, Go, Go!!!" Je comprenais que je devrais supporter mes employés durant une période difficile à la fin de laquelle certains d’entre nous perdraient un emploi et la dernière chose que je voulais c'était quelqu'un me soufflant d'aller plus vite. Malgré cela, après quelques recherches, j’avais choisi une coach dont l’approche humaine me plaisait, me disant qu'au moins j'aurais accès à une spécialiste pour m’aider si je devais tenir des conversations difficiles.  J'ai rapidement compris qu'elle serait beaucoup plus que cela.

Lors de notre première rencontre, plutôt que de tracer pour moi le chemin à suivre, elle m’a questionnée sur qui j’étais, ce qui m'allumait, me faisait vibrer.  Elle m'a fait réfléchir sur la façon dont je puisais mon énergie et ce qui me rendait heureuse, puis vers la fin de la rencontre, elle m'a demandé quel serait mon objectif pour les semaines à venir. Je lui ai répondu: "Survivre." "Vraiment?" m'a-t-elle demandé, "Ton intention à toi, la fille que tu viens de décrire ainsi, est simplement de survivre?"

Difficile de mentir à quelqu'un à qui tu viens de raconter tes passions, tes envies, qui tu es vraiment, mais reste que sa question m’a étonnée. J'avais le droit de faire plus? Même si je ne contrôlais pas tous les paramètres, j'avais le pouvoir de m’approprier la situation. Je pouvais être en charge! J'avais donc osé un objectif qui venait du cœur : "Passer au travers de cette période dans le respect de mes valeurs.".

Nous nous sommes rencontrées de façon régulière. Je racontais ce qui s'était passé les jours précédents et ce que je comptais faire les jours suivants. Elle m'écoutait et souvent, comme une boussole me montrant mon propre Nord, elle me rappelait à l'ordre: "Es-tu certaine Sophie que c'est ce que tu veux faire? Quelle autre geste pourrais-tu poser qui te ressemble plus?"

J’ajustais, je me réalignais, je faisais des erreurs,  j’osais me montrer vulnérable, poser des gestes en étant fidèle à ce que je suis .  Malgré les défis, je sentais que j’étais vraie et que je posais les bonnes actions: communiquer le peu que j'avais, écouter mes employés, les aider à se préparer à toutes les éventualités, rappeler aux gens de prendre le temps de dire merci malgré l’humeur morose, continuer de servir nos clients avec fierté

À mesure que la date fatidique approchait, elle m’aidait aussi à me concentrer sur l'essentiel: Moi.  «Est-ce que tu vas voir du beau? », «Respire », «As-tu u espace, un moment pour te déposer tes soucis avant de passer du temps avec ta famille»,  « As-tu un lieu où tu pourras laisser aller tes émotions si tu reçois des nouvelles difficiles? ».

Les nouvelles difficiles sont finalement arrivées.  J'apprenais de la bouche de mon patron que c'est moi qui perdait mon emploi. Ce jour là, l'incertitude a fait place à du chagrin, de la colère et puis finalement une sensation de vide immense.

C'est avec l'aide de ma coach que j'ai vécu chacune de ces émotions et les ai utilisées comme carburant pour avancer vers mon futur

Pleurer parce que j'étais triste de perdre mon équipe, être émue aussi de leurs témoignages me remerciant de mon aide durant les semaines précédentes. C'est à travers ces larmes que j'ai réalisé combien j'étais fière de ce que j'avais fait et compris que je voulais continuer à faire cela.

Ressentir ma colère et, à travers elle, comprendre les choses que je ne voulais plus dans ma vie et les injustices que je voulais éviter à d’autres. Par contraste aussi, je comprenais que je sortais la tête haute de cet épisode de ma vie, fière de ce que j'avais fait et de ce que j'avais été.




Lorsque j’ai eu un ma dernière rencontre avec elle pour faire le bilan, j’ai réalisé que j'avais atteint mon objectif.  J'avais réussi un tour de force: non seulement j'avais survécu, mais j’avais été utile parce que j'avais choisi d'être authentique et de respecter mes valeurs.  

En repassant le fil rouge de ces dernières semaines, je me suis rappelé les erreurs et les bon coups.  J'ai  aussi réalisé que j'avais réussi à grandir comme personne et qu'en plus j'avais réussi à faire progresser les gens autour de moi, à les rendre meilleurs.   Les leçons que j'en ai retirées me servent encore aujourd'hui. 

Le chemin n'a pas toujours été facile par la suite et il continue d'être semé d’embûches. Pour la première fois de ma vie, le chemin n’est plus tracé pour moi. J’avance avec un sentiment de vide vertigineux, mais cette impression est accompagnée d’un sentiment de liberté et de foi en moi-même qui me donnent des ailes. 

Chaque fois que la peur me reprend parce que j’ose prendre le chemin qui me ressemble plutôt que de faire ce qui semble évident, je me rappelle de respirer et peu à peu la se dissout.  C'est à cause de ce changement, imposé par d'autres, qu'aujourd'hui je me sens transformée et aux commandes de ma vie.  Je me demande parfois si l'histoire aurait été la même si je l'avais vécue sans être accompagnée.

Vous aimeriez en savoir comment je peux vous aider à garder votre Nord lors d’un changement? N’hésitez pas à communiquer avec moi à sophielegendrecoach@gmail.com pour réserver un appel rencontre d’évaluation gratuite ou encore surveillez l'onglet "À votre agenda" pour voir les dates de mon prochain atelier sur le changement.





dimanche 8 février 2015

Marthe et Marie ou comment équilibrer le savoir faire et le savoir être

Dans ma pratique de coaching, j'aime beaucoup utiliser des métaphores inventées ou reprendre des vraies histoires pour aider mes clients à comprendre leur propre cheminement. Par exemple, j'aime utiliser le voyage de Christophe Colomb vers l'Amérique pour identifier les étapes nécessaires à un changement, ou m'inspirer du parcours du héros d'un conte de fées pour discuter des différents alliés et défis auquels on fait face dans l'atteinte d'un rêve.

Récemment, c'est moi qui a été touchée par une  parabole.  Je vous explique:

Mon mari et moi avons accepté d'être parrain et marraine du fils d'un de ses amis.   C'est un geste d'amitié plus que religieux puisque, bien que, comme la plupart des québécois de mon âge j'ai été élevée dans la religion catholique, je ne suis ni pratiquante, ni même vraiment croyante.   Comme le prêtre l'a exigé, nous avons dû nous inscrire à un cours de préparation au baptême. Disons que l'envie d'aller passer mon samedi matin avec 2 animateurs de pastorale ne me réjouissait pas énormément. Malgré tout, j'y suis allée l'esprit ouvert.

La rencontre incluait une discussion sur un texte de la bible dont je me rappelaits vaguement. Jésus visite Marthe et Marie. Pendant que Marie est assise aux pieds de Jésus en train de jaser, Marthe est aux fourneaux en train de préparer une autre "batch" de petits pains fourrés, une sauce à spaghetti, ou Dieu sait quoi. Comme je disais à l'animatrice de pastorale, Marthe, elle devait être une mère de famille, c'est sûr. Toujours est-il que Marthe était un peu tannée de tout faire et dit à Jésus "Ma sœur me laisse tout faire toute seule, dis-lui donc de venir m'aider." Et Jésus de répondre : "Pourquoi tu t'énerves autant? Tu sais, j'ai pas besoin d'autant d'affaires. Ce que Marie fait, est aussi important". *

Et, là, il y a eu comme un déclic qui s'est fait dans ma tête à moi.

C'est un défi auquel nous faisons face tout les jours, dans notre vie privée mais aussi au travail.  Trouver le juste équilibre entre faire quelque chose de concret et être en relation avec les gens autour de nous. Par exemple, dans le cadre de la mise en place d'un nouveau projet, on pense beaucoup aux gestes à poser, aux processus à revoir, aux systèmes à implanter.  Tout ça dans le but de servir, de faire beaucoup, parfois trop. D'une certaine façon, beaucoup de gestionnaires qui veulent implanter un changement ont tendance à être plutôt comme Marthe.

On oublie trop souvent de s'arrêter aux relations humaines, de prendre le temps d'écouter les préoccupations des employés, d'expliquer pourquoi le changement est nécessaire, de communiquer les différentes étapes, les attentes. Trop souvent on veut trop faire, et oublie pourquoi on essaie de faire. On oublie d'une certaine façon d'être comme Marie.

Je ne pensais pas que ça m'arriverait un samedi matin, dans un cours de préparation au baptême où je n'avais pas envie d'aller, mais bon, c'est peut-être au fond parce qu'il y a quelque chose d'universel dans le message de Marthe et Marie.  Elles sont restées dans ma tête pendant quelques heures et depuis  je continue de me questionner sur la différence entre faire et être. Entre servir et être présent.  

La question qu'il faut se poser à la fin c'est "Est-ce que j'avance dans la direction de l'objectif que je me suis fixé? Est-ce que je respecte mon intention."
Il vaut parfois mieux avancer à petits pas avec le support de tous que d'essayer de tout faire seul et d'échouer parce qu'on n'a pas su prendre le temps d'intégrer les autres personnes.



 





*Vous comprendrez ici, que j'ai un peu paraphrasé, mais moins que vous pensez.   Si vous êtes curieux, le texte originel est  Luc 10 /38, 42


mardi 20 janvier 2015

À quelle saison êtes vous?

C'est en regardant les nombreuses photos d'arbres, de ciel, de lumière, mais aussi de projets, de réflexions publiées sur ma page Instagram que j'ai compris que le printemps revient en moi.


Nouvelle étape
En effet, depuis quelques jours je sens un regain d'énergie.  Les idées apparaissent, ma motivation pour mes projets renaît après une période où j'avais l'impression d'hiberner.  Je comprends, que le printemps arrive doucement dans ma vie après une période d'hiver.  

Été
Je sais maintenant, que dans quelques semaines, voire quelques mois, je serai de nouveau en été et que je vais retrouver la sensation vécue il y a quelques mois, alors que pour une longue période où je m'étais sentie sur mon "X", où j'avais que le temps était élastique, que j'arrivais à faire plusieurs choses dans une journée sans avoir l'impression de faire d'efforts.    

Automne
Après l'été était venue une période où j'ai commencé à récolter les fruits du travail des dernières années et certaines opportunités liées à mon passé tombaient doucement, comme les feuilles d'un chêne en automne.  Mon passé et mon futur flirtaient l'un avec l'autre, et j'observais comment la transition se faisait dans ma vie de tous les jours.

Hiver
Et puis soudainement, comme si ma motivation disparaissait, un grand manteau de fatigue est venu couvrir mes épaules,  petit petit, comme si je m'endormais, je me suis désintéressée de mes projets. Soudainement, écouter des séries télévisées en pyjama semblait plus intéressant que cette formation, que cette lecture qui allaient dans le sens de mon intention. Même les activités qui me donnent de l'énergie semblaient lourdes. Sortir courir au moins une fois par semaine, relevait de l'exploit.  Méditer 30 minutes 2 fois par jour comme je le faisais?  Oubliez ça, j'arrivais à peine à faire quelques minutes ici et là.

Au début j'ai résisté, et resister pour moi, ça se traduit par se sentir coupable.   Se sentir coupable de ne pas travailler dans la direction de mon intention, me juger aussi de ne pas être à la hauteur de mes propres attentes.  Puis, j'ai décidé de laisser cette période passer.  J'ai accepté que j'en avais besoin comme la nature a besoin de l'hiver pour avoir un autre printemps.  J'ai accepté d'en faire moins tout en restant présente et en portant attention aux moments de vie et de lumière qui apparaissent ici et là.

J'ai compris que tout comme la nature, mon esprit a besoin d'absorber, de digérer ce qu'il a appris, ce qu'il a vécu au cours de la période précédente.  J'ai accueilli cette période.  Je me suis dorlotée, j'en ai profité pour aller au spa, pour aller chez l'acupunctrice, prendre du temps avec les miens.  Je me suis recroquevillée sur moi et j'ai attendu avec bienveillance.
Printemps
Depuis quelques jours, malgré le froid (parce que oui, nos saisons personnelles sont différentes de celles de la nature), j'ai l'impression d'être un arbre dont les bourgeons commencent à fleurir.  J'y vais doucement, il pourrait encore avoir quelques coups de froid ici et là, mais je profite des moments d'énergie qui apparaissent.  Je recommence à méditer tous les jours, à me lever plus tôt, à courir plus souvent.  Je sais que le printemps arrive.  Parce que j'ai accepté ma période d'hibernation, je serai prête, nourrie de ce que j'ai digéré durant l'hiver, prête à voir les feuilles sortir, les projets arriver pour que la récolte de mon automne soit aussi grande que mes rêves le veulent.

Et vous, que pensez-vous de l'hiver?
Si vous êtes comme moi, dès qu'une étape est franchie, dès que vous avez votre première récolte, vous voulez déjà retourner au printemps des débuts et des idées neuves sans devoir passer par l'hiver long, froid et silencieux.  On oublie trop souvent, que chaque projet, chaque changement et même chaque relation humaine sont soumis aux mêmes règles que la nature.  Et l'hiver, bien qu'il semble inutile, est une étape cruciale. 

Le silence et l'apparence de vide de l'hiver cachent en fait beaucoup d'activités essentielles.  C'est en hiver que les arbres perdent leurs branches les plus faibles, écrasées sous le poids de la glace et de la neige, c'est en hiver que les feuilles mortes se désintègrent pour devenir la terre qui nourrira les graines tombées en automne et qui commenceront à pousser au printemps.   Sans cette période de repos,  la nature ne peut recommencer à produire.

Il faut avoir la patience de laisser passer l'hiver.  Cette étape est nécessaire pour une réelle transformation.    Il ne sert à rien de la nier, cela ne fera que vous épuisez vous et votre équipe.  Vaut mieux rester présent, continuer d'avancer, plus lentement, jusqu'à ce que les idées et les projets recommencent à surgir.

Et vous? Vous arrive-t-il de vivre des périodes d'hiver?  Quels sont vos trucs pour passer au travers?

vendredi 9 janvier 2015

Tendre la main

Je n'ai pas de réponse à ce qui s'est passé ces derniers jours, je suis comme tout le monde sous le choc.  Mais je suis demandé comment je pourrait être fidèle à mon désir de lumière pour 2015 et faire quelque chose de positif.   Alors, j'ai écrit à un ancien employé, musulman pratiquant, pour lui souhaiter bonne année en lui expliquant que je voulais de la lumière dans ma vie en 2015, et que le geste que j'avais envie de poser pour faire disparaître l'obscurité était de lui écrire.

Je lui ai parlé de l'image que je gardais de lui, d'une personne lumineuse, d'un homme respectueux, un collègue attentionné, un père aimant, un mari admiratif, je l'ai remercié pour m'avoir permis à plusieurs reprises d'être une meilleure coach et une meilleure gestionnaire.

Je lui ai dit que j'avais peur de ce qui se passe dans le monde et que je craignais que l'on confonde les gens comme lui avec les fous qui ont commis les actes que l'on sait.   J'ai fait cela sans trop comprendre pourquoi je le faisais, poussée surtout par mon instinct et le désir de ramener la lumière dans ma vie.  

Aujourd'hui j'ai reçu sa réponse empreinte de sagesse, de bons mots, et des craintes pareilles aux miennes. Son message m'a beaucoup touchée et me rappelle qu'à la fin nous sommes tous des hommes et des femmes qui voulons la paix et bonheur de nos enfants.   

Alors voilà mon souhait et ma suggestion, si vous êtes vous aussi hanté parce qui se passe et que vous avez envie de donner un sens à ce que vous lisez prenez le temps aujourd'hui et dans les prochains jours de tendre la main à quelqu'un de différent.  Arrêtez vous un moment dans le tourbillon de vos journée  pour saluer, sourire ou d'aider quelqu'un.   Il me semble que si tout le monde posait au moins un geste concret on irait plus loin ensemble, que simplement en postant  images et les articles qui circulent ces jours-ci.



jeudi 8 janvier 2015

Des actions concrètes pour commencer l'année

Comme je vous le racontais ici, j’ai passé une bonne partie de mes vacances des Fêtes à faire le bilan de l’année qui se terminait et à réfléchir à ce que serait le mot qui représentera mon intention pour 2015.

Depuis que j’ai choisi ce mot, je met en place des stratégies et à je commence à poser des gestes concrets en lien avec ce mot qui sera mon guide pour les 12 prochains mois. Mon mot-phare pour 2015 est Lumière et depuis le début de l'année je porte attention à tout ce qui peut apporter plus de lumière dans ma vie

Voici quelques exemples d'actions concrètes que j'ai posées pour honorer cette intention et qui pourront vous inspirer pour les vôtres :

Crédit photo: Sophie Legendre Coach


1- Réfléchir au sens du mot, pour vous, en ce moment de votre vie. Demandez vous, qu'est-ce qui m'interpelle dans ce mot? Pourquoi en ai-je besoin? Qu'est-ce que je veux qu'il m'apporte? Quels autres mots similaires est-ce qu'il m'inspire? Comment je le vois dans mon quotidien, au travail, dans mes projets, à la maison? Pour mieux ancrer nos réponses, on peut le visualiser  soit en couleur avec des crayons, de la peinture ou des feutres, soit sous forme de collage ou de roue de vie avec des des images et des mots découpés dans des magazines. En prenant le temps de définir son mot de façon créative,  on vient élargir notre champs de réflexion et ce faisant, donner plus de sens à nos actions.  Les réponses que nous obtiendrons seront plus robustes et  plus facile de transformer en actions concrètes. 

2- Il est parfois utile aussi de faire un exercice similaire avec le contraire de notre mot-phare.   Par exemple, si votre mot-phare est confiance, demandez-vous que signifie peur pour vous et au rôle que vous voulez que la peur prenne dans votre vie.  L'accepter? La réduire?  On peut aussi de façon symbolique, écrire quelques mots sur un bout de papier qui décrivent cet état contraire et le brûler pour nous aider à lâcher prise. Dans mon cas, cela signifie accepter mes parts d’ombre et réduire la culpabilité que je ressens quand elles surgissent et avoir confiance que je peux accomplir mes rêves mêmes sans être parfaite.

3- Faire la liste des gens qui nous inspirent ce mot. La mienne est divisée en 3 catégorie 1) Les personnes que je trouve lumineuses 2) Ceux et celles qui me font sentir lumineuses 3) Les personnes qui voient la lumière au bout du tunnel. Grâce à cette liste, j'ai commencé à organiser des rencontres avec certains clients et contacts d'affaires, planifié mes activités sociales et identifier des gens que je veux suivre sur les plateformes de médias sociaux. À l'inverse, les absents sur la liste me signalent des gens que je voudrai moins côtoyer ou éliminer ma liste de d’abonnements Twitter ou Instagram .

Crédit photo: Sophie Legendre Coach
4- Définir des objectifs et amorcer des actions concrètes que l'on peut poser dès aujourd’hui en lien avec le besoin que l'on veut combler.  Pas besoin que ce soit très complexe. D'ailleurs il vaut mieux commencer doucement et augmenter petit à petit que d’amorcer l’année en lion et se démotiver rapidement. Mes premiers gestes ont servi à me remplir du plus de lumière possible en cette période plus sombre de l’année: Me réveiller à l'heure du lever du soleil et profiter de ces minutes additionnelles pour méditer, sortir sur l’heure du midi malgré le froid, allumer des bougies, même le jour, changer quelques meubles de place pour avoir un coin lecture et méditation près d'une fenêtre, au travail cela veut dire prendre le te,pas de sourire et saluer les gens que je croise au travail.

Crédit Photo: Sophie Legendre Coach

5- Prendre note chaque jour sur un bout de papier les instants où nous sentons fortement notre mot phare.  Cela nous aide à mieux absorber l'effet positif de nos gestes et de nous les approprier. J’ai acheté un grand pot bleu transparent pour capter chacun des ces moments de lumière. J’y note mes illuminations, les rencontres lumineuses, et les moments où je me suis sentie pleine de lumière. Dans mes moments sombres, je pourrais y piger pour m’inspirer à continuer et, à la fin de l’année la somme de tous ces bouts de papier, tissera le chemin que j'ai parcouru et m'aidera à mesurer les transformations qui se seront effectuées en moi

Et vous? Qu’est-ce qui vous guide pour commencer une nouvelle année? Et quelles sont les actions que vous posez pour honorer votre intention?








jeudi 1 janvier 2015

Une tradition pour amorcer l'année


Depuis quelques années, c’est devenu une tradition, plutôt que de remplir mon agenda du temps des fêtes de réceptions, brunchs, soupers, cocktails et autres activités sociales, je préfère remplir cette période de moments de calme.  Laisser ma tête se reposer et laisser mon corps, mon cœur et mon ventre faire le bilan de l’année qui achève, en goûter les émotions et les digérer doucement.  Janvier, février et mars m’offriront amplement le temps pour les activités sociales.

J’aime laisser mon corps reprendre le contrôle.  Me lever quand j’ai assez dormi, me coucher quand j’ai sommeil, manger quand j’ai faim.  J’aime sortir dehors appelée par la nature pour profiter des courtes journées entourant le solstice d’hiver,  laisser mon corps guider mes pas, sans route ou horaire défini,  m’arrêter au hasard, revenir quand j’en ai envie, m’asseoir sur une pierre pour regarder le temps passer.  Juste être là dans le moment présent.  Sans chercher des réponses, les laisser venir.

Les premiers jours de mes vacances incluent un moment où je crée.  Je sors pinceaux, crayons, grands cartons et je laisse la couleur apparaitre.  Sans but précis autre que laisser mes émotions se déposer, digérer avec la couleur l’année qui s’achève, laisser ces émotions se transformer en toiles ou pages de cahier, qui à chaque fois m’étonnent par les réponses qu’elles contiennent.  Comme si, mieux que mon cerveau, mes pinceaux et  mon plexus solaire assimilaient et transformaient les apprentissages, les leçons, les étapes franchies durant l’année qui se termine.

Durant 2 semaines, je lâche prise et laisse venir à moi sans ordre précis, les gens et les émotions sans les juger, sans les choisir.   J’ouvre ma porte grande et je reçois ce qui vient. Toujours surprise de voir ce qui apparait.  Des amitiés naissent, certaines se solidifient, se redéfinissent, certaines relations, certains vieux souvenirs coulent lentement dans le silence de l’oubli.  À leur rythme.  Je ne force rien, je laisse venir et je reçois ce qui est là.

Aujourd’hui, premier jour de cette nouvelle année a été une page blanche que j’ai gardée égoïstement pour moi.  Au lieu d’appeler ou recevoir parents et amis, pour leur souhaiter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année, j’ai pris ce temps pour moi.  J’ai installé un coin près de la fenêtre où j’ai médité un bon moment, j’ai fait le ménage dans mes choses, jeté ce dont je n’ai plus besoin, gardé ce qui me sert.  Les gens qui m’aiment sauront que je les aime même si je les appelle le 2 janvier.  Cette journée était belle et blanche et j’avais envie de la garder pour mis seule.

Hier encore, je me disais que je ne trouverais pas de mot-phare pour 2015, que ça ne viendrait pas. Pourtant, ce matin, quand j’ai ouvert l’œil le mot qui m'est apparu dans le soleil de cette première journée de l'an est : LUMIÈRE   Ce nouveau mot est émergé et m’est apparu comme une évidence. Un mot qui définit non pas ce que je veux « avoir » ou « faire », mais plutôt ce je veux être, ce que je veux sentir pour cette nouvelle.

Alors que mes mots des années passées étaient des verbes ou des mots évoquant une action,  j'aborde cette nouvelle année avec l'envie d'un état, d'une sensation.   Sentir la lumière, m'entourer de personnes lumineuses, accepter mes parts d'ombre et les laisser vivre au soleil, être lumineuse.  
Cet après-midi, je suis sortie courir pour profiter de la blancheur de la neige et de la clarté qui restait, pour essayer mon nouveau mot, voir s’il s’adaptait bien à moi.  Je dois dire qu’il goûte bon, qu’il me donne des ailes et l’envie d’avancer.  C’est lui qui sera mon guide pour l’année, c’est le filtre par lequel mes décisions seront prises. C’est mon étoile polaire.

Maintenant que ce mot m’habite, les prochains jours serviront  à définir mes premiers gestes de l’année et ceux des jours qui suivront en me posant la question :" Est-ce que ceci va me permettre d’être lumineuse, de voir et sentir la lumière, ".  Cet exercice donne une autre perspective, que celui de prendre des « résolutions» et ainsi les objectifs que je me donne sont plus vrais, plus doux aussi.  Plutôt que d'être un fardeau, une obligation, ils sont les outils, me permettant d’avancer dans la direction de mon intention.

Je vous souhaite d'avoir aussi une année 2015 à la lueur de ce que voulez être. 

D’ici la fin des vacances, je vous promets un autre article vous expliquant quelques idées que j’ai pour amorcer la nouvelle année en honorant mon mot-phare.